Eminem : des « centaines d’inédits » enregistrés avec Dr Dre ! (Vidéo)

Au début des années 2000, Dr Dre est l’un des plus gros producteurs de rap aux États-Unis. Rapidement, il prend sous son aile un jeune rappeur originaire de Détroit, Eminem. Ensemble, ils vont ensuite marquer l’histoire en enchaînant les tubes, aujourd’hui devenus des classiques. Près de vingt ans après l’explosion du Slim Shady, Dr Dre revient sur leur toute première rencontre et leurs années de collaboration au micro de l’émission Rock The Bells animée par LL Cool J (audio ci-dessous). « On m’a présenté à Eminem et là, ‘’Boum !’’. On a créé ce partenariat et cette amitié. Et c’était dingue ! », se souvient-il dans un premier temps. 

Ensuite, le rappeur de 54 ans fait même de croustillantes révélations : « On était tout le temps en studio. Pour être honnête avec toi, mec, l’autre soir, j’écoutais tous ces p*tains de morceaux qu’on a enregistré lui et moi, et c’est une dinguerie ! Cela ne va certainement jamais sortir, mais c’est vraiment de la folie ! Je parle de centaines de chansons inédites là ! ». De quoi sortir des dizaines d’albums, donc. 

Mais face à l’euphorie de son hôte visiblement curieux et impatient de découvrir ces compositions artistiques, Dr Dre poursuit : « On allait en studio pour expérimenter des choses, faire des essais (…). Je suis un artiste qui aime juste enregistrer. La plupart des choses que j’ai faites ne sont pas pour le public. Nous pouvons passer la nuit en studio, juste pour nous, juste pour le sentiment que cela nous procure, tu vois ? C’est une vraie passion. C’est mon job, j’aime juste faire de la musique, parfois ça sort, ça devient un succès commercial, peu importe. Mais 75% de ces morceaux reste pour nous ». 

Après une longue période d’absence, Eminem a sorti deux projets en l’espace d’un an. L’album REVIVAL, moyennement bien accueilli par le public. Puis l’album-surprise KAMIKAZE qui a rapidement fait oublier le flop du disque précédent avec plus de 2,5 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Il est d’ailleurs décrit comme un « succès public et commercial ».