Verdict le 5 mai dans le procès d’Ademo (PNL), des peines de prison requises

Publié : 15 avril 2021 à 5h45 par Virgil Bauchaud

Ademo sera fixé le 5 mai sur son sort après sa violente interpellation dans Paris.

Crédit : PNL

Ce mercredi, Ademo était jugé pour « outrage, rébellion et usage de stupéfiants ». Une peine de deux mois de prison ferme avec bracelet a notamment été requise à l'encontre du rappeur de PNL. Face au juge, les policiers ont notamment affirmé avoir été menacés par un « gang QLF ».

Ademo sera fixé dans trois semaines. Le verdict de son procès a été mis en délibéré au 5 mai prochain. Ce mercredi 14 avril, le rappeur de PNL était jugé pour « outrage, rébellion et usage de stupéfiants ». En septembre dernier dans le quartier parisien d’Alésia, Ademo avait été violemment interpellé. La police l’accuse d’avoir voulu rouler un joint et d’avoir été menaçant. De nombreux passants avaient filmé la scène, montrant l’artiste en train d’être menotté. Lors de ce procès, une peine de deux mois de prison ferme, à purger sous bracelet électronique à domicile, cinq mois de prison avec sursis et 1 000 euros d’amende ont été requis à son encontre. Le rappeur n’était pas présent au tribunal de Paris, mais sa parole a toutefois été entendue.


Le « gang QLF »


À la barre, les défenses des trois policiers et d’Ademo se sont opposées. L’un des policiers a assuré qu’il ne connaissait pas la moitié de PNL et que ce dernier s’était montré agressif et menaçant. L’avocat des agents a indiqué que cette affaire était pour Ademo une « formidable publicité », une opération « tout bénef pour lui » et « scénarisée ». Plus surprenant selon le récit de journalistes sur place, certains policiers ont affirmé avoir été « menacés par un gang appelé ‘’QLF’’ ».



De son côté, Ademo a démenti la plupart des faits. Il a indiqué ne pas vouloir être interpellé en public et devant sa famille. S’il reconnaît avoir voulu rouler un joint et insulté les policiers, il nie toute autre accusation. L’artiste accuse les policiers d’avoir été agressifs et de l’avoir frappé et étranglé. Sa défense sera t-elle suffisante pour éviter une lourde peine ? Rendez-vous début mai pour l’épilogue.