Fusillade sur le tournage du clip de Booba : une première explication dévoilée

Publié : 23 août 2019 à 8h30 par A.L.

Ce mardi 20 août, Booba et les participants du tournage de son dernier clip ont été attaqués par une vingtaine d'individus armés, à Aulnay-sous-Bois. Aujourd'hui, on en sait un peu plus sur les intentions des agresseurs.

Crédit : Booba

Le tournage du clip de Booba, qui se tenait dans un entrepôt désaffecté à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a été interrompu dans la nuit de mardi à mercredi, vers minuit, lorsqu'une vingtaine d’individus armés a fait irruption sur les lieux. Ils ont passé à tabac plusieurs participants du tournage et ont tiré plusieurs coups de feu. Le réalisateur du clip et deux autres personnes ont été blessées, mais leurs jours ne sont pas en danger, rapporte le journal Le Parisien. L'une d'entre elles a toutefois dû être hospitalisée, après avoir été criblée de balles. De son côté, Booba est sain et sauf car il n'était plus présent sur les lieux au moment où ses ennemis ont fait irruption. Il avait déjà quitté le tournage quelques minutes avant. 








Les intentions des agresseurs



Si une enquête est ouverte pour "tentative de meurtre en bande organisée", Booba a réagi en publiant deux stories sur Instagram. Sur la première, on peut voir le duc de Boulogne avec derrière lui, en guise de décor, un écran de télé diffusant un reportage consacré à l’agression d’hier soir. Quelques secondes après le démarrage de la vidéo, Booba interpelle Kaaris en le désignant par l’un de ses prénoms : "Armand". Apparaît ensuite à l’image le rappeur Gato Do Bato, qui éclate de rire. Booba conclut en ajoutant ce dernier commentaire : "C’est marrant ça !". Pour le Duc de Boulogne, il semblerait donc que l’agression dont son équipe a été vitime, était commanditée par Kaaris. Dans une seconde séquence diffusée sur le célèbre réseau social, Booba s'est exprimé dans le noir complet. "L’incident a eu lieu à peu près une trentaine de minutes ou vingt de minutes après qu’on parte", explique le rappeur. Selon lui, les agresseurs venaient "pour apparemment saboter le clip et récupérer les rushs du tournage. Plusieurs personnes qui n’avaient rien à voir ont été frappées, etc. Et voilà quoi.", confie-t-il. L'identité des agresseurs reste à ce jour inconnue. Les images de vidéosurveillance de la zone industrielle sont en cours d'exploitation.