French Montana va devoir affronter la justice suite à la fusillade sur le tournage de sa vidéo à Miami

Souvenez-vous. Le 5 janvier 2023, le tournage de French Montana virait au cauchemar. Alors qu'il était en train de tourner une vidéo, le rappeur s'est retrouvé impliqué dans une fusillade survenue au restaurant The Licking à Miami Gardens, en Floride. Si cet incident n'a heureusement fait aucun mort, une dizaine de personnes ont tout de même été blessées, touchées par des balles. 

 

 

 

Quelques mois après cette fusillade, French Montana est poursuivi en justice. Si à l'heure actuelle, aucune personne n’a été arrêtée dans le cadre de cette affaire, Carl Leon, l'un des plaignants et figurant du clip, réclame en effet 50.000 dollars de dommages-intérêts, accusant le rappeur de négligence. L'homme a également décidé de poursuivre Coke Boys Records, la maison de disques de l'artiste. Selon l'avocat du plaignant, la fusillade était un "incident évitable et prévisible", causé par l’absence d’un dispositif de sécurité et la négligence de French Montana.

 

Carl Leon affirme également dans sa plainte que le rappeur de 38 ans aurait dû anticiper d’éventuels actes de violence durant le tournage de sa vidéo, en raison de "tentatives de nuire ou de voler des personnes fortunées et très visibles" dans les lieux avoisinants. Le plaignant explique qu'avant les coups de feu survenus sur le tournage, deux personnes avaient été agressées non loin des lieux. Leur voiture, leurs montres et leurs portefeuilles avaient d'ailleurs été dérobés. "Compte tenu de la nature et du type de production, des personnes fortunées et des accessoires présents, et de l’altercation précédente qui s’est produite le même soir de l’autre côté de la rue, il était raisonnable de prévoir que les malfaiteurs tenteraient d’autres activités criminelles, provoquant ainsi un incident sur les lieux qui n’étaient pas sécurisés", a estimé son avocat.

 

Le rappeur se défend

 

Teddy Anastasiou, l’avocat de French Montana, réfute ces accusations. Il insiste sur le fait qu'il ne s'agissait pas du tournage d'un clip, mais seulement d’une fête improvisée pour célébrer la sortie de la mixtape du rappeur. Aucune autorisation de tournage, ni de dispositif de sécurité, n'était donc nécessaire selon lui. "Son intérêt pour les litiges est uniquement de les exploiter et d’en tirer profit financièrement", a conclut l'avocat de la star.