Ce café anti-procrastination interdit à ses clients de quitter les lieux tant que leur travail n'est pas fini

Publié : 3 juin 2022 à 15h02 par A. L.

Ce café anti-procrastination interdit à ses clients de quitter les lieux
Ce café anti-procrastination interdit à ses clients de quitter les lieux
Crédit : Pixabay

Afin d’inciter les gens à ne plus procrastiner, l’écrivain Takuya Kawai a ouvert le Manuscript Writing Cafe, à Tokyo au Japon. La particularité ? Les clients n’ont pas le droit d’en sortir s’ils n’ont pas terminé leur travail.

Procrastination, nom féminin : tendance à remettre au lendemain, à ajourner, à temporiser. Que celui ou celle qui n’a jamais procrastiné lève la main ! Pour contrer cette mauvaise habitude que nous sommes nombreux à avoir, Takuya Kawai, un écrivain japonais, a lancé un café à Tokyo : le Manuscript Writing Café. Cet endroit d’un nouveau genre, qui accueille régulièrement des auteurs ou journalistes, comme le rapporte l’agence de presse Reuters, a mis en place une règle très spéciale : celle d’obliger ses clients à travailler.

 

Interdiction de sortir

 

C’est simple, en arrivant, les clients informent le personnel du nombre de mots qu'ils doivent rédiger et en combien de temps. Si l’objectif n’a pas été atteint, les clients ont interdiction de partir : le travail doit être terminé pour pouvoir sortir. Il est même déjà arrivé que certains soient obligés de rester après la fermeture. Les clients ont même le choix de définir quel degré de pression le personnel devra exercer sur eux, ainsi que le ton sur lequel les salariés leur parleront.

Mais ce n’est pas tout ! Plus les clients restent, plus ils payent. En effet, il faut compter environ 130 yens (94 centimes d’euros) pour les 30 premières minutes dans le café, puis 300 yens (2,18 euros) pour chaque prochaine heure passée dans l’établissement.

"Le café est devenu viral sur les réseaux sociaux. Les gens disent que les règles sont effrayantes ou que ça donne l’impression d’être surveillé à son insu", a expliqué Takuya Kawai à Reuters. "Je ne suis pas là pour les surveiller mais plutôt pour les soutenir. Ainsi, ce qu’ils pensaient faire en une journée est terminé en trois heures, et des tâches qui leur prendraient habituellement trois heures sont faites en une seule…", a-t-il conclu.