Xavier Dupont de Ligonnès : l’homme arrêté à Glasgow n’est pas le fugitif
12 octobre 2019 à 14h16 par Aurélie AMCN
L'homme arrêté à l'aéroport de Glasgow n'est pas Xavier Dupont de Ligonnès, accusé d'avoir tué toute sa famille à Nantes, en avril 2011. Voici les dernières informations.
Fausse alerte ! Xavier Dupont de Ligonnès court toujours.
Crédit : Pixabay - Image d'illustration
Fausse alerte ! Depuis vendredi soir, les médias français sont en ébullition. En effet, la police écossaise a interpellé un homme à l’aéroport de Glasgow, un individu signalé comme étant Xavier Dupont de Ligonnès, ce père de famille qui en avril 2011 a assassiné toute sa famille, sa femme et ses trois enfants, à Nantes.
« UNE ERREUR DE PERSONNE »
En provenance de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle à Paris, l’homme a aussitôt été placé en détention par les autorités locales et soumis à des tests, d’abord une analyse de ses empreintes digitales puis à un test ADN. Alors que des doutes avaient émergé entre temps, notamment auprès de ses voisins affirmant le connaître « depuis trente ans » mais aussi au moment de la perquisition de son domicile à Limay (Yvelines), l’analyse salivaire du suspect a finalement révélé qu’il ne s’agissait pas du fugitif nantais.
L’HOMME EST UN SEPTUAGÉNAIRE MARIÉ À UNE ÉCOSSAISE
L’AFP confirme « la piste d’une erreur de personne » et précise que l’homme arrêté en Écosse est un « septuagénaire d’origine portugaise, Guy Joao, marié depuis quelques années à une Écossaise ».
Nos confrères de France Info affirment quant à eux que l’homme décrit comme « peu loquace » avait démenti à plusieurs reprises être Xavier Dupont de Ligonnès face aux policiers écossais. Ses proches se disent désormais « soulagés ». Le vrai fugitif, s’il est toujours vivant, court donc toujours et l’enquête se poursuit.
L'homme arrêté hier à Glasgow n'est pas Xavier Dupont de Ligonnès, selon un test ADN qui s'est révélé négatif, a-t-on appris de source proche de l'enquête. Les enquêteurs français disposent de l'ADN de Xavier Dupont de Ligonnès, ce qui a permis d'effectuer ce test #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) October 12, 2019
Des doutes sur l'identité de cet homme étaient apparus ce matin, les certitudes initiales sur les empreintes digitales s'étant progressivement estompées, selon une source proche de l'enquête #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) October 12, 2019
La maison appartient à un septuagénaire d'origine portugaise, Guy Joao, marié depuis quelques années à une Ecossaise, selon des voisins interrogés par l' #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) October 12, 2019