Seuls les bars et restaurants pourraient rester fermés le 11 mai, estime Bruno Le Maire
23 avril 2020 à 10h06 par Etienne Escuer
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a évoqué la réouverture des commerces après le 11 mai. Selon lui, seuls les bars et restaurants pourraient rester fermés.
Image d'illustration. Les restaurants ne devraient pas pouvoir rouvrir après le 11 mai.
Crédit : Pixabay
Tous les commerces pourront-ils rouvrir après le 11 mai ? Presque, à en croire Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, qui évoque une exception : les bars et restaurants, « qui feront l’objet d’un traitement spécifique ». Selon le ministre, interrogé par France Info, « rien ne serait pire pour la profession que de rouvrir dans la précipitation, ce serait la pire des méthodes en matière ». Aucune date de réouverture des restaurants n’a été fixée pour le moment, précise Bruno Le Maire. Elle dépendra peut-être de la stratégie de déconfinement choisie par Emmanuel Macron et Edouard Philippe, si ces derniers valident ou non le principe d’une sortie de confinement différenciée selon les régions. Comme l’a rappelé le ministre de l’Economie, « la situation n’est pas la même en Nouvelle-Aquitaine et en Île-de-France ».
"Nous sommes favorables à ce que le 11 mai tous les commerces puissent rouvrir (...) La restauration, les bars et les cafés feront l'objet d'un traitement spécifique", indique Bruno Le Maire, ministre de l'EconomieSuivez le direct ⤵ https://t.co/0naQZOp7fu pic.twitter.com/SECCSWQYWw
— franceinfo (@franceinfo) April 23, 2020
Des guides métier par métier
En ce qui concerne les mesures de reprise de l’activité, des « principes clairs » ont été évoqués par le ministre : « sécurité sanitaire totale » et « simplicité du retour, avec un protocole de déconfinement national et des guides métier par métier ». Le ministère de l’Economie et celui du Travail consultent actuellement les différentes filières pour élaborer ces guides. Concernant le port du masque, recommandé pour tous par l’Académie de médecine, Bruno Le Maire n’a pas tranché. Il estime que « ce sera aux autorités sanitaire de nous dire ce qui est nécessaire pour la sécurité sanitaire des salariés des entrepreneurs ».