Rémy se confie sur les critiques grossophobes de la police à son égard (vidéo)
Publié : 26 juin 2020 à 10h00 par A.L.
Alors que son nouvel album, intitulé "Rémy d'Auber", est sorti le 25 octobre dernier, Rémy vient de se confier sur ses relations avec la police.
Rémy se livre sur la grossophobie vécue avec la police.
Crédit : Capture d'écran Vice Tv
Les fans de Rémy l'attendaient avec impatience. Le rappeur a enfin fait son grand retour il y a plusieurs mois. Il faut dire que le jeune artiste originaire du 93 est de plus en plus présent sur la scène du rap français. L'année passée, la coqueluche de Mac Tyer avait déjà fait parler de lui grâce à son premier projet, C'est Rémy. Face à ce succès retentissant, Rémy a peaufiné sa plume pour revenir plus talentueux que jamais. En effet, Rémy a régalé ses fans en octobre dernier en dévoilant enfin son second opus, intitulé Rémy d'Auber, dans lequel ils ont pu retrouver son mentor Mac Tyer sur la tracklist, mais également Leto et Dinero. Mais si aujourd'hui l'artiste de 23 ans fait parler de lui, c'est pour son interview accordée à Vice Tv.
Rémy se confie sur la grossophobie
En effet, alors que les violences policières sont plus que jamais au coeur du débat public suite à la mort de l'Américain George Floyd le 25 mai dernier, Rémy vient de se livrer sur sa relation avec la police, et notamment les remarques grossophobes qu'il a déjà pu encaisser, lors de son entretien pour Thérapie avec le psychanalyste Fernando de Amorim. "Ce jour là j'étais au McDo et j'attendais le bus pour rentrer. Les flics, ils s’arrêtent et ils m'avaient dit un truc méchant de fou, avec le McDo du genre 'Alors tu as ton McDo...' des trucs de gros, tu vois. Les trucs qui servent à rien", a-t-il raconté. "Ça, ça a été les premiers trucs qui ont fait que je me suis dit : “Ah, c’est comme ça la vie ?", a poursuivi l'artiste, touché par ses remarques.
Le rappeur a poursuivi en avouant que sa haine contre les "mauvais policiers" vient de ce malheureux épisode, précisant néanmoins qu'il faisait la différence entre les policiers qui font leur travail et ceux qui sont "mauvais".