Reconfinement : ce qui est autorisé à la vente, ce qui ne l’est pas
Publié : 3 novembre 2020 à 8h25 par Iris Mazzacurati
Le gouvernement a précisé, mardi 3 novembre, la liste des produits que les grandes surfaces peuvent continuer à vendre pendant le confinement, en plus de ceux déjà considérés comme essentiels.
La fronde s'était amplifiée ces derniers jours chez les petits commerçants, contraints de fermer tan
Crédit : Pixabay - photo d'illustration
La fronde s'était amplifiée ces derniers jours chez les petits commerçants, contraints de fermer tandis que les grandes surfaces peuvent rester ouvertes. Dimanche 1er novembre, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé qu'au nom de l'"équité" et de la sécurité sanitaire, le gouvernement avait décidé de fermer les rayons non-essentiels dans les grandes surfaces, plutôt que d'autoriser les petits commerces à rouvrir. Aujourd’hui, l’exécutif a tranché dans un décret paru au Journal Officiel : les centres commerciaux et grandes surfaces ne pourront accueillir du public que pour les activités qui étaient déjà autorisées, notamment : - l'alimentaire - les journaux et papeterie - les matériaux de construction ou la quincaillerie - les produits de toilette - les produits d'hygiène - les produits d'entretien - les produits de puériculture
Ne sont plus autorisés :
- l'habillement
- les jouets
- l'ameublement
- les fleurs
- l'électroménager
Le gouvernement a laissé une "tolérance" jusqu'à mercredi pour que les grandes surfaces mettent cette mesure en œuvre. Une jauge de capacité d'accueil est également mise en place, contraignant les établissements concernés à ne pas pouvoir "accueillir un nombre de clients supérieur à celui permettant de réserver à chacun une surface de 4 m2". La capacité maximale d'accueil doit être "affichée et visible depuis l'extérieur" des magasins. Les activités à domicile sont, en outre autorisées à la condition qu'elles le soient également "si elles étaient exercées en établissement recevant du public". Cela exclut notamment les coiffeurs à domicile, comme l'avait annoncé lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Il avait précisé qu'un point serait fait "dans 15 jours et puis, surtout, à l'échéance du 1er décembre fixée comme la fin de ce confinement".
(Avec AFP)