Boire du vin rouge vous donne mal à la tête ? On vous explique pourquoi !
Publié : 22 novembre 2023 à 19h31 par A. L.
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Et si le mal de tête lié à la consommation de vin rouge n'était pas lié à sa qualité ? Une étude parue le 20 novembre dans la revue Scientific Reports explique ce qui pourrait être à l'’origine des céphalées qu’éprouvent certains consommateurs. On vous dit tout !
Si l'alcool rend joyeux, chez certains, un mal de tête peut survenir dans les 30 minutes à trois heures qui suivent la consommation d'un verre de vin rouge : on appelle ça le le "Red Wine Headache" (RHW). "La cause de cet effet a été attribuée à un certain nombre de composants, souvent à la teneur élevée en composés phénoliques du vin rouge, mais le mécanisme n'a pas été élucidé", ont expliqué des chercheurs à l’université de Californie à Davis (États-Unis) qui ont donc décidé de réaliser une étude à ce sujet.
Bonne nouvelle : les scientifiques pensent avoir trouvé la réponse à cette question ! Cette migraine fulgurante, ressentie par certaines personnes quelques dizaines de minutes après avoir bu du vin rouge, serait causée par un antioxydant appelé quercétine. Publiée le 20 novembre dans la revue Scientific Reports, leur analyse approfondie explique que cette équipe de chercheurs californiens a identifié dans cette boisson alcoolisée la présence de ce flavonol (un pigment végétal), au terme de plusieurs tests réalisés en laboratoire.
Les enzymes du foie
Considérée comme un antioxydant sain, la quercétine favorise la bonne circulation sanguine et agit comme un protecteur cellulaire face aux radicaux libres. Malheureusement, cet antioxydant ne fait pas bon ménage avec l'alcool. ! Selon les chercheurs, la quercitrine affecte la façon dont notre corps assimile l’alcool en bloquant l’enzyme qui transforme l’acétaldéhyde, un composant toxique qui permet notamment la fermentation de l’alcool, en acétate dans le foie. L’acétaldéhyde s’accumule alors dans notre sang et provoque des migraines mais aussi des nausées. À l'heure actuelle, la raison pour laquelle certaines personnes sont plus touchées que d’autres n'est pas précisée. Les chercheurs aimeraient désormais tester leur théorie lors d’un essai clinique. Affaire à suivre...